Un cycliste harpiste

Voici le résumé de notre séjour à vélo parcouru en juillet. 

Jour 1: Jasper-Camping Jonas Creek

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Grand Départ

Aujourd'hui, le départ à été plutôt tardif, et nous ne sommes partis qu'à midi ! Il faut dire que papa avait du mal à se séparer du reste de la famille et vice-versa! Nous avions fait en sorte que ce soit la journée la plus courte, pour se mettre en jambe. Bien qu'elle ne soit pas longue, l'étape n'était pas la plus facile, car on montait tout le temps ! C'était surtout du faux plat, mais avec 15 à 20 kilos sur le vélo, les montées se font sentir dans les jambes!

Au début, nous nous sommes retrouvés sur une annexe de l'autoroute, la 93A. Il n'y a presque pas de voitures, et nous avons mangé nos sandwichs dans un camping. Quand nous sommes repartis, il a commencé à pleuvoir. Très vite, l'averse est devenue plus forte et la température a chûté ! Nous sommes bien équipés, et comme la pluie est très localisée, elle s'est arrêtée vite après 10 km seulement. Nous avons terminé le reste du trajet assez vite, nous sommes montés lentement plus haut, avant la journée du lendemain qui s'annonçait difficile!

Jour 2: Camping Jonas Creek- Camping Waterfowl

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Cette journée a été physiquement l'une des plus difficiles. Nous avions réservé une chambre au Storm Mountain Lodge le lendemain soir, et il fallait absolument y arriver. Aussi, les feux de forêts (qui venaient juste d'être contenus, mais nous ne le savions pas encore...) forçaient le parc national à fermer la route durant la nuit, et nous n'étions pas certains d'arriver au camping le soir. Enfin, la montée au Columbia Icefields nous faisait un peu peur. Donc, notre morale n'était pas au plus haut, ce qui allait ensuite rendre la journée plus dure.

Avant la montée

Nous sommes partis fatigués, après la première nuit de camping qui est toujours la plus difficile. Avant la montée, nous avions 15 km de plat pour nous échauffer, ce qui est une bonne chose. Dès que la montée a commencé, je n'ai pas eu trop de problèmes mais elle était pentue. Heureusement que j'ai une petite vittesse à l'arrière!

Glacier Saskatchewan

Il faut s'arrêter juste avant la montée pour mettre de la crème solaire

Mon père par contre, a des vitesses de vélo de route (donc de vittesses très grandes, et non étudiés pour les efforts avec 15 kilos sur le vélo!), ce qui le limitait avec notre chargement. Bien qu'il ait un bon vélo, il ne peut pas tourner des jambes, car sa plus "petite" vittesse n'est pas assez petite. Nous sommes tout de même arrivés à monter sans nous arrêter jusqu'aux Icefields (sauf pour une photo), et surprise! Nous avons pu manger le repas avec le reste de la famille!

Aux Columbia Icefields

Après le déjeuner, nous sommes repartis pour terminer le Sunwapta Pass, à plus de 2000 m d'altitude. La descente fait un peu peur car elle est pentue, et nos freins étaient franchement limités. Nous avons carrément été obligés de nous arrêter, car la jante de papa surchauffait (pour éviter que la chambre à air n'éclate).

La route est longue et droite

J'ai pris un coup de froid, ce qui m'a beaucoup affaibli durant les 20 prochains km, qui avaient l'air d'être en descente tout le long, mais qui en fait avaient plein de petites côtes qui détruisaient le moral. Heuresement que papa m'a bien aidé en m'encourageant. Nous avons tout de même pu passer le Saskatchewan Crossing, à cause des pluies qui avaient fait disparaitre la fumée des feux de forêts. Le paysage était assez terrible, car il n'y avait presque plus de feuilles et d'aiguilles sur les flans des montagnes autours de nous. Une légère montée nous a acceuilli, avant l'arrivée au camping. Le plus dur était derrière nous!

Pâtes au menu

Jour 3: Camping Waterfowl-Storm Mountain Lodge

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Tous les matins, il fait 10 degrés, nous sommes en montagne!

En haut du Bow Pass

Le Bow Pass s'est grimpé très facilement. La montée était longue mais nous étions motivés. Nous sommes montés au point le plus élévé de notre parcours, avec un beau soleil. Je ne me rappelle pas très bien de cette journée, sauf qu'elle a été très agréable.

Après le repas

Bow Lake

Nous avons mangé des sandwichs dans un café, puis nous sommes repartis dans une descente jusqu'au Lake Louise. La descente était plutôt un faux-plat descendant, mais nous pédalions tout de même. 

Après Lake Louise, nous avons pris la Bow Valley Parkway, une petite route pittoresque plutôt plate, jusqu'au Castle Junction, au tournant sur la Banff Windemere Parkway.

Castle Mountain

Au Castle Junction

Le Vermillion Pass nous attendait pour la fin, le soleil était chaud et il tapait fort. Cette montée fut courte mais pentue. À la fin, nous sommes arrivés au Storm Mountain Lodge, un hôtel perdu où il n'y a vraiment rien à faire, à part admirer le paysage. La décoration est très jolie, et la nourriture délicieuse. Je crois que c'est ici que j'ai le mieux dormi !

Le Vermillion Pass

La belle salle à manger du Storm Mountain Lodge

C'est impressionnant tout ce qu'on peut manger quand on a faim!!!

Jour 4: Storm Mountain Lodge- Radium Hot Springs

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Il faut bien manger le matin pour ne pas avoir la fringale durant la journée

Cette journée, il pleuvait et il faisait froid. Nous sommes partis à un moment où la pluie s'était calmée, mais il faisait très humide. Mon compteur affichait deux degrés ! Ça c'est le Canada (et la montagne). En plus, on a débuté le parcours par une descente, avec un bas-côté en très mauvais état et de gros camions qui nous frôlaient à chaque instant. Il fallait toujours faire attention, et nos doigts étaient si gelés que c'était douloureux de freiner ! Dès que la descente fut terminée, le vent de face appararut. C'est comme si la nature ne voulait pas qu'on arrive à notre destination ce jour là !

Il fait humide et la température est de deux degrés! Je ne vous dis pas le resenti dans la descente...

Nous pensions que nos souçis étaient derrière nous, mais après le Sinclair Pass, une nouvelle descente nous attendait avec des passages à 15% ! En plus, le bas-côté disparaissait à la fin (nous étions sur une autoroute), et la route devenait vraiment dangereuse ! De nombreux vacanciers en camping-car passaient tous près de nous, ces imbéciles voulaient à tous prix nous dépasser !

En bas de la descente

Nous sommes arrivés à Radium Hot Springs énervés et incrédules face à cette drôle de journée.

En plongé sur le village, on voit bien les golfs avec l'herbe parfaitement verte!

Mais quelques côtes sans les sacoches et un bon repas nous ont vite fait oublier cela (dans un restaurent autrichen ! Dans ce trou perdu !) .

Jour 5: Radium Hot springs-Golden

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Journée très plate. La route était plutôt calme. Nous avons eu deux crevaisons au tout début. Cette journée était clairement la plus ennuyeuse pour moi. J'aime bien les montées, mais beaucoup moins le plat. Nous nous sommes arrêtés à Spillimacheen, un village au bord de la route qui a un drôle de nom. Un café nous attendait, tenu par deux soeurs qui cuisinent, pendant que leurs maris travaillent à la ferme. La viande est entièrement élévée par eux, et la nourriture est excellente. Nous prenons avec nous des petits encas, délicieux aussi.

Il n'y avait pas de soleil, mais il ne faisait pas froid. Nous avons terminé tranquillement notre superbe séjour. Seul couac : le vent de face était toujours présent ! Nous avons rejoint le reste de la famille à Golden chez une amie française de maman. Super réception, j'ai très bien dormi.

Arrivée chez Pauline

À bientôt

Voici ma dernière course sur route de l'année (normalement) : la RMSS

C'est une course par étape d'un week-end, avec un prologue, les championnats albertains de criterium, et une course sur route.

Elle m'a vraiment fait plaisir, car elle était vraiment bien organisée (nous avions des voitures suiveuses et une moto à l'avant!!!).

Seul quoique, l'équipe de la région était vraiment aggressive (intimidation, insultes, etc.). Il faut dire qu'ils formaient la moitié du peloton (sur 18).

Sinon, j'ai eu de bon résultats, et j'ai accumulé assez de points pour être "gradé" au niveau au-dessus, c'est-à-dire que je vais courir avec les adultes!

En Alberta, les jeunes n'ont pas de catégorie "junior", ils courent avec les adultes si ils réussissent. Il ya 5 catégorie adultes (des débutants aux semi-pros).

Le prologue : C-L-M de 4,2 km avec deux montés très courtes mais très raides. J'ai terminé sixième, faute de ne pas avoir reconnu le parcours (les premiers venaient bien sûr de la région).

Lien strava: Rundle Mountain Prologue

Le criterium: championats albertains, donc le criterium le plus difficile de l'année. J'ai terminé deuxième, battu au sprint d'une demi-roue seulement! J'étais un peu déçu sur le coup, mais c'est en fait un bon résultat. C'est ici qu'il y a eu le plus d'aggressivité, où on m'a traité de "f****** juventus" (c'est mon club) et où certains faisaient carrement des maneuvres dangereuses! Dommage, car les sportifs doivent rester... sportifs!

Lien strava: Rundle Mountain Criterium (provincials)

La course sur route: course avec de nombreux cols, je l'ai trouvé très dure! C'est en fait le plus léger du groupe qui a gagné: un petit de 1m50 qui ne doit pas peser plus de 50kg. J'ai été laché du groupe de 4 juste à la fin, mais j'ai réussi à terminer cinquième.

Lien strava: Rundle Mountain Road Race

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Voici mon Tour du Lundi

Je suis tombé au km 85 mais je n'ai que quelques éraflures.

Autrement, mes jambes vont bien, et je me prépare pour la course du week-end.

Voici un petit résumé de toutes les étapes de la semaine.

Étape 4: Le Touquet-Paris Plage – Lille Métropole (163.5km)

Le Tour revient sur le sol français pour le départ d'une étape qui traverse aussi la frontière belge. Il y a deux ascensions classées aujourd'hui, mais aucune ne sont particulièrement éprouvantes et la seconde est pointée à plus de 40 kilomètres de la fin.

Encore une fois, les équipes de sprinters vont chercher à garder le contrôle de l'étape en ne laissant aucune échapée arriver au bout. La semaine d'ouverture de la course est toujours nerveuse, et un peloton stressé signifie que de nombreuses chutes se produisent vers la fin des étapes.

Étape 5: Ypres – Arenberg Porte de Hainault (155.5km)

Cette étape, qui comprend 15 kilomètres de pavés qui figurent dans Paris-Roubaix, est l'une des plus attendues de la 101e édition du Tour de France - mais c'est aussi celle que quelques coureurs redoutent le plus, et il est tout à fait probable qu'au moins un des favoris chutera et devra rentrer plus tôt que prévu.

Pour les hommes qui se battent pour le maillot jaune, c'est un jour de survie et il doivent essayer de ne pas perdre de temps sur leurs rivaux. Au cours des sections pavées, la course se séparera en petits groupes, et les coureurs qui se battent pour la victoire d'étape seront presque certainement ceux qui sont les meilleurs dans les classiques de printemps. Le fait de rouler sur les pavés en Juillet plutôt qu'en Avril va créer des problèmes: si c'est une journée sèche, les coureurs devront faire face à des nuages ​​de poussière. Ne manquez pas cette étape, car elle sera presque aussi impressionnante que la Ronde ou Paris-Roubaix.

Étape 6: Arras – Reims (194km)

Comme l'étape d'hier, celle-ci commémore certains des sites de la Première Guerre mondiale, y compris la zone où la bataille de la Somme a été menée. Cela devrait être un autre jour pour les sprinters, même si l'arrivée est assez difficile et pourrait favoriser un coureur puissant comme Peter Sagan ou André Greipel.

Si il y a du vent aujourd'hui, comme cela arrive souvent dans cette partie de la France, il y a un danger supplémentaire pour les coureurs visant le général, car un vent de coté signifie que la course peut se diviser en petits groupes. Par exemple, cela est arrivé à Alejandro Valverde de Movistar l'an dernier. Si quelqu'un reste coincé à l'arrière, il peut perdre beaucoup de temps, ainsi que ses espoirs de gagner la course.

Étape 7: Épernay – Nancy (234.5km)

Une étape assez plate, mais deux ascensions à la fin signifie qu'il n'est pas sûr que les sprinters gagneront, et même si la fin est descendante, il est tout à fait possible que certains d'entre eux soient distancés dans la montée finale, qui est à 5 kilomètres de l'arrivée.

Avec une pente moyenne de 7,8 pour cent sur 1,3 km, la dernière montée de la journée est également l'endroit idéal pour un coureur solide pour lancer une attaque et espérer gagner assez de temps pour rester à l'écart, jusqu'à la ligne sur une descente rapide qui finit à Nancy.

Étape 8: Tomblaine – Gérardmer La Mauselaine (161km)

Dernier KM de l'étape

Le deuxième samedi de la course se dirige dans les montagnes pour la première fois, dans ce cas, les Vosges. Avec trois ascensions classées vers la fin comprennant notamment une arrivée au sommet après une montée de 1,8 kilomètres à une pente moyenne de 10,3 pour cent.

Avec deux étapes plus difficiles dans les jours à venir, c'est celle où les membres de l'échappée, ou un attaquant solitaire, peuvent emporter l'étape, tandis que les équipes de coureurs ayant des ambitions pour la victoire finale garderont un œil attentif sur leurs rivaux, en attendant que leur leader attaque vers l'ascension finale pour gagner un peu de temps.

Étape 9: Gérardmer – Mulhouse (170km)

Une journée difficile, avec six ascensions classées, la plus dure étant le Markstein de 10,8 km qui a une pente moyenne de 5,4 %. Dans les Vosges, les ascensions ont tendance à être moins pentues que celles des Alpes ou des Pyrénnées, mais néanmoins c'est une étape qui va lentement fatiguer les jambes de nombreux coureurs.

La dernière montée de l'étape est le Grand Ballon,à plus de 40 kilomètres de l'arrivée, et 20 km de plat avant la ligne à Mulhouse. Ce n'est pas vraiment une journée pour les attaques des concurrents du classement général, mais il est sûr qu'un coureur en difficulté peut y perdre beaucoup de temps.

Le 101e Tour de France commence le 5 Juillet avec une étape sur route de Leeds à Harrogate, le peloton restera dans le Yorkshire le lendemain avec une étape de York à Sheffield. La troisième et dernière étape britannique du Tour 2014 sera entre Cambridge et Londres le 7 Juillet, avant que les coureurs ne se déplacent en France via l'Eurostar.

 Après les trois étapes d'ouverture dans le Yorkshire et à Londres, le Tour de France longe la frontière passant par le nord jusqu’à l’est du pays. Ensuite, les coureurs aborderont les Alpes, le sud de la France, puis les Pyrénées avant de faire un grand saut à Paris. Étonnamment, le parcours 2014 ne visite pas la côte ouest de la France  ainsi que les belles villes cyclables de Vendée et de la Bretagne.

 Christian Prudhomme, le directeur du Tour, a confirmé que les coureurs devront faire face à 15,4 km de pavés, ce qui a surpris tout le monde lors de la présentation, en particulier les prétendants globales du classement général qui devront se battre pour survivre sur les pavés du nord de la France. Chris Froome, le vainqueur de centième Tour l’an passé et Alberto Contador étaient assis côte à côte et ne semblaient pas heureux de voir le retour des pavés.

 La cinquième étape de 156 km entre Ypres et Arenberg Porte du Hainaut se rappellera aussi du 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale, que rappellera l’étape sept à Nancy qui passe près de Verdun.

 La route continue vers le sud par les vignobles de champagne de Reims et d'Epernay, et se dirige vers les Vosges, à partir de l’étape difficile à Gérardmer-dessus de La Mauselaine. Avant l'arrivée, il y aura le Col de Grosse-Pierre, que les habitants appellent la «montée impossible». Il est étroit et ses 12% causeront des dégats.

 L’étape 10 comprend sept ascensions avant l'arrivée à La Planche des Belles Filles et va sûrement voir les plus forts émerger. Froome a remporté l’étape ici en 2012 et serait sûrement très heureux de gagner du temps sur ses rivaux à nouveau.

 En 2014, les Alpes accueilleront seulement deux étapes: à Chamrousse, près de Grenoble et à Risoul, mais mais les deux incluent quelques ascensions classiques, y compris le Col du Lautaret et le Col d'Izoard. L’arrivée de Chamrousse est un col de 18 km, tandis que le Col d'Izoard est la plus haute ascension du Tour, culminant à 2360m de hauteur.

 Il n'y aura pas de visite au Mont Ventoux car la course ira directement deses Alpes aux Pyrénées, avec une arrivée probablement pour les sprinteurs à Nîmes pendant l’étape 15 avant que les coureurs ne bénéficient de la deuxième journée de repos à Carcassonne.

 La dernière semaine sera épuisante car le Tour 2014 se termine avec un trio d'étapes de montagne dans les Pyrénées avec des finish à Bagnères-de-Luchon, Saint-Lary Pla d'Adet et le col d’Hautacam. La première étape des trois mesure 237 km de long, tandis que « le mur » à Hautacam est court, mais sans doute très intense à 14 km d’ascension à 8% de moyenne.

 Si, par hazard (!) les Pyrénées ne décideront pas le classement général final, le contre la montre de 54 km entre Bergerac et Périgueux le fera. Ce sera la bataille finale pour le maillot jaune avant le transfert à Paris et le sprint sur les Champs Elysées.